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histoire de la chimie organique et organométallique.
Au XIX ème siècle,
une grande discorde oppose les chimistes atomistes qui utilisent les concepts
d’atomes et qui représentent les formules et les structures des molécules aux
chimistes qui suivent la « théorie empirique des équivalents » et qui
définissent chaque molécule par des rapports pondéraux des atomes qui la
constituent, sans se soucier des problèmes structuraux. Au début du XIX ème, les partisans de la doctrine atomique tel
John Dalton(1766-1856) et Amédée Avogadro(1766-1856) attribuaient parfois des
formules au delà de ce que les résultats expérimentaux pouvaient permettre de
supposer. Par exemple, l’acide acétique pouvait se trouvait écrit sous 19
formules différentes et une même formule pouvait désigner des molécules
différentes!
Certains chimistes se tournèrent donc vers le théorie des équivalents pourtant moins prometteuse. Face aux désordre de la nomenclature et aux divergences entre
chimistes, Kekulé prit l’initiative de réunir ses collèges en congrès en 1940
et d’en finir avec ces divergences (voir frise chronologique).
Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, grâce au congrè proposé par Cannizzaro, ainsi qu’aux efforts et aux découvertes des grands chimistes (voir frise chronologique), la théorie atomiste connaît un renouveau malgré ses opposants qui on fondé une nouvelle doctrine, l’énérgétisme. En France, Marcellin Berthelot, grand chimiste et plusieurs fois ministre, opposant à l’atomisme utilisa son influence politique pour freiner l’enseignement de cette doctrine. Il fut une grande figure du développement de la synthèse en chimie organique, notamment des hydrocarbures, mais inhiba les recherches en France à cause de son opposition à l’atomisme.
Victor Grignard
(1871 – 1935)
1916 : Formules de Lewis
1900 à 1910 : Niels Bohr, E.Rutherford, Max Planck démontrent la structure de l’atome. Le refuge de l’énérgétisme disparaît, l’atome est reconnu de façon unanime en chimie.
1828 : Première synthèse organique : synthèse de l’urée par le chimiste Frédéric. Wohler à partir de substances minérales.
1874 : Wilhem Körner, élève de Kékulé distingue les isomères orto, méta et para du benzène. Sa méthode d’analyse ouvre la voie à la chimie des dérivés aromatiques et marque un pas en faveur de l’atomisme.
1866: Kekulé réussit à représenter la formule du benzène (celle utilisée de nos jours)
1874 : Vant Hoff, élève de Kékulé démontre la tétravalence du carbone.
1901 : Synthèse du 1èr organomagnésien par le chimiste francais V. Grignard. Les travaux de V. Grignard sur les organométalliques et son sujet de thèse « Action de l’iodure de méthyle sur les cétones en présence de magnésium pour obtenir des alcools tertiaires » va donner un nouvel essor à la synthèse en chimie organique.
1912 : V. Grignard recoit à Stockolm le prix Nobel conjointement avec P.Sabatier en récompense de leurs recherches sur les organomagnésiens. Les applications de cette découverte sont déjà innombrables dans tous les domaines.
1727 : Mort de Isaac Newton
1775 : Découverte de l’azote et de l’oxygène
1860 : Premier congrès international de chimie à Karlsruhe réunissant 140 chimiste du monde entier, dont Kekulé, Cannizzaro, Mendeleev et Avogadro. Cannizzaro exerce une influence décisive dans le sens de la clarification des idées d’atomes et de molécules. La reprise des idées de l’atomisme* va permettre le développement clair des notions de molécules, de structure et de liaison chimique à partir de cette année 1860.
1935 : mort de V. Grignard à Lyon. On dénombrait alors déjà plus de 6000 publications sur les organomagnésiens. Grignard est un des rares nom de chimiste français qui soit resté dans la chimie organique.
1848 : Préparation du 1er organozincique, par Sir E. Frankland, professeur de chimie inorganique à l’université de Londres. Début de l’utilisation des composés organométalliques en synthése organique. C2H5I + Zn —–> C2H5ZnI
1765 : Découverte de l’hydrogène. Aucune synthèse organique ne pouvait exister auparavant.
1825 : premier composé organométallique (complexe du platine) obtenu par le chimiste Danois W.C.Zeise.
1951 : Synthèse du bis-(cyclopentadiènyle)-fer (II) ou férrocène par L.Pauson.
1973 : Le professeur Sir Geoffrey Wilkinson reçoit le prix
Nobel de chimie pour ses recherches sur les composées organométalliques
« sandwich »